A l’issue du Salon des Jeux en Ligne qui s’est tenu il y a quelques jours de cela dans la principauté de Monaco, certains opérateurs de paris sportifs semblent avoir fait mauvaise mine. Le communiqué de presse entrepris par l’ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux en Ligne) a confirmé le partage de revenus annuels nets équivalents à 150 millions d’euros.
Or, seulement treize sociétés et bookmakers ont pu bénéficier de l’autorisation d’exercer leurs activités sur le territoire français. Avec si peu de partage des recettes, les opérateurs concernés se sont plaints « d’une très nette déduction des investissements réalisés et d’une marge faible et bien peu convaincante ».
Les bookmakers qui se sont d’ores-et-déjà positionnés comme des leaders du secteur –notamment Bwin, BetClic et PMU, ont certes réalisé les meilleurs chiffres à l’occasion de ce premier trimestre mais auront très prochainement l’opportunité de racheter les enseignes qui ne parviennent pas encore à émerger. « Nous ne voulons pas faire l’objet de rachat », déclare le directeur général de l’une de ces sociétés qui demeurent aujourd’hui en danger.
A savoir que les activités de poker et de casino en ligne ont généré des revenus bien plus attractifs que pour les paris sportifs sur le web. L’ARJEL avait d’ailleurs distribué davantage de licences aux organismes concernés puisque les salles de poker opérant actuellement sur le marché français sont au nombre de vingt-et-une. Une véritable guerre de marketing et de communication s’apprête à être lancée pour poker Star, Everest Poker et Winamax notamment.
Le véritable problème du manque de rentabilité des paris sportifs réside dans le fait qu’il provoque indirectement une baisse de l’attrait des français pour le sport en général. « Forcément, les citoyens délaissent le football pour jouer au poker maintenant ! », s’écrie l’un de ces opérateurs. « Nous avons beaucoup de mal à nous aligner aux offres promotionnels proposées par les opérateurs de poker en ligne ».
Là où le Salon des Jeux en Ligne fut une réunion enrichissante et positive demeure dans la volonté de l’Etat français à coopérer avec les 13 opérateurs de paris sportifs afin de lutter contre les discriminations de type corruption et dopage.
« Nous avons un intérêt commun, avec l'Etat et les opérateurs de paris sportifs. La coopération doit être totale et il n'est pas question d'autonomie du mouvement sportif», a exprimé M. Denis Masseglia, actuel Président du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF).
Pour d’autres personnalités politiques, les lois et régulations de l’Etat sont essentielles dans le sens où elles responsabiliseraient à la fois les opérateurs et les mouvements sportifs. Il n’empêche que certains d’entre eux sont actuellement mal en point et qu’un petit coup de pouce financier serait non-négligeable.
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