Unibet effrayé par une rentabilité négative au Canada, pas Titan.ca…
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Alors qu’Unibet ne se sent pas prêt à intégrer le marché canadien des paris sportifs en ligne, Titan.ca, qui possède une licence d’exploitation attribuée par la AGLC (Alberta Gaming, Liquor and Cannabis Commission) depuis le 24 mars 2011, devrait très prochainement officialiser son site de bookmaker.
Titan.ca, qui possède déjà une plateforme de poker en ligne, Titan Poker, peut à présent se lancer dans la grande aventure des paris sportifs et hippiques et profiter de cette occasion pour étoffer son offre. Néanmoins, le groupe mettra à la disposition de ses adhérents une interface de paris autre que le TitanBet que nous avons pu connaître avant le vote de la loi sur l’ouverture du marché des jeux en ligne à la concurrence.
Encore loin d’une telle euphorie, Unibet, le géant historique du pari en ligne estime que le marché canadien n’est pas du tout rentable et pointe du doigt la fiscalisation excessive « à moins que les conditions ne s’améliorent là-bas, nous ne pourrons y faire aucun profit. Une ouverture au Canada se solderait inévitablement en échec », exprime le Président d’Unibet, M. Henrik Tjarnstrom. Pour Unibet, il n’est donc pas question de vendre ses services au marché canadien. Le bookmaker, qui dispose pourtant déjà de trois licences attribuées par la AGLC (respectivement pour le poker, les paris sportifs et les paris hippiques) n’est pas encore prêt à lancer son site Unibet.ca.
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Qui de Titan et d’Unibet est-il donc le plus perspicace ? Le marché canadien des paris sportifs est-il rémunérateur ? Ou bien est-il trop concurrentiel, concentré ? Des études démontrent que l’intégralité des bookmakers évoluant au Canada affiche une rentabilité purement et simplement négative. Dans le cas d’Unibet, la stratégie consiste à patienter jusqu’à l’adoption d’une nouvelle réforme fiscale. Néanmoins, ce sujet ne sera certainement pas traité avant les prochaines élections provinciales, qui auront lieu en 2012. Il faudra donc attendre au moins un an avant d’être les témoins de l’ouverture d’Unibet au sein du marché canadien.
« Nous nous fichons de Monsieur Flaherty –l’actuel Ministre des Finances au Canada. Pour nous, il est tout simplement impossible de nous soumettre à un tel régime fiscal. C’est tout ce qu’il y a à savoir », déclare sèchement M. Henrik Tjarnstrom. Unibet semble dire que le Canada n’est pas une obligation dans le cadre de sa stratégie commerciale. Effectivement, l’opérateur peut déjà se targuer d’avoir fidélisé plus de 5 millions de clients dans plus de 100 pays du monde. Néanmoins, Unibet est déjà associé au Canada à son partenaire ZE Turf mais cette coopération pourrait bien prendre fin si la situation ne venait pas à changer dans les mois à venir. Unibet perdrait alors des parts de marché conséquentes…