Alors qu’EurosportBET et ZEturf avaient fini par conclure un accord, le groupe anglo-saxon Unibet a annoncé il y a deux jours avoir signé un contrat d’acquisition avec SPS Betting France SAS. En rachetant EurosportBET, Unibet fait par conséquent un grand coup et est prêt à s’installer durablement dans l’hexagone. Son arrivée est d’ailleurs prévue pour janvier 2012, un mois qui aura d’ailleurs été synonyme de changement pour bon nombre de prestataires iGaming.
Unibet l’affiche spontanément sur son site web. L’opérateur peut se targuer d’avoir racheté EurosportBET et de bénéficier de son implantation et de son expertise dans l’hexagone. Bien qu’il reste encore à la société britannique à soumettre son projet à l’ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux en Ligne), les joueurs devraient pouvoir compter sur Unibet dès l’an prochain. Il faut admettre que l’opérateur britannique a idéalement préparé son retour. Après avoir quitté le marché français, Unibet ne s’était pas précipité et avait refusé de s’installer en France, du fait du manque d’attractivité du marché.
« Unibet souhaiterait obtenir dans l’idéal un agrément pour offrir des produits liés aux paris sportifs, aux paris hippiques et peut-être même au poker en ligne ».
Cependant, Unibet se sera rapproché idéalement de certains opérateurs tels que France Pari, ZEturf et d’autres acteurs impliqués dans le réseau Ongame. Unibet souhaiterait obtenir dans l’idéal un agrément pour offrir des produits liés aux paris sportifs, aux paris hippiques et peut-être même au poker en ligne.
M. Christophe Dhaisne, responsable du département Europe pour Unibet a d’ailleurs commenté auprès de notre confrère La Tribune.fr qu’EurosportBET « compte aujourd'hui 130 000 clients actifs, 5% de part de marché dans les paris sportifs, et est rentable». La société espérait générer un produit brut des jeux autour de 15 millions d’euros pour 2011, un objectif plus qu’optimiste en vue des résultats calamiteux réalisés par les opérateurs de paris sportifs en France depuis la fin de l’année 2010. Qui plus est, le fait que Mme Valérie Pécresse, Ministre du Budget, n’ait pas souhaité procéder à la révision de la fiscalité du secteur des jeux d’argent en ligne en 2012 est un autre élément négatif qui inspire même le pessimisme.
Aussi, Unibet est conscient de ne pas pouvoir réaliser de profit sur le court-terme. Son ambition se situe par contre dans un projet qui pourrait perdurer pendant plusieurs années. L’opérateur dont le siège est à Londres, qui est coté à Stockholm et qui détient une licence auprès de la Commission des Jeux de Malte a de la patience et de la méthode, deux atouts indispensables pour réussir en France et en Europe.
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