Bwin décide de reprendre d’assaut le marché français
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Peu après la décision du projet de loi par le Parlement français, les rumeurs d’une fusion entre Bwin et Party Gaming –le groupe qui gère le site Party Poker redevient d’actualité. D’après le journal britannique The Guardian, les deux géants ont repris leurs négociations, qui avaient alors été laissées en suspens. Bwin vient de mentionner récemment lors d’une conférence de presse le changement de PDG imminent devant s’opérer au sein de sa filiale en charge des jeux de poker. Peter Betilsson devrait bientôt intégrer l’équipe. Ce dernier est connu pour avoir été l’ancien directeur général du groupe Boss Media, premier concurrent majeur de Playtech.
L’an dernier déjà, Bwin avait enchaîné les partenariats avec plusieurs groupes d’importance dont le média français d’éditions journalistiques Amaury. Cet accord était survenu dans l’attente de l’ouverture du marché des jeux en ligne en France, qui était alors prévue pour fin 2009.
Le groupe de Philippe Amaury est très connu en métropole puisqu’il est en charge de l’édition de titres bien connus tels que L’Équipe, France Football, Vélo Magazine, Le journal du Tennis et Le journal du Golf. Le groupe a aussi posé son empreinte auprès de la chaîne de télévision sportive L’Équipe TV. Le groupe Amaury est aussi un organisateur d’événements sportifs de renommée. Ainsi, il est à l’origine de compétitions très populaires parmi lesquelles on dénombre Le Tour de France de cyclisme, le Rallye Dakar ou encore Le Golf de l’Open de France de Tennis.
Amaury et Bwin ont toujours pour objectif de développer une nouvelle marque pour s’implanter sur le marché français des jeux en ligne. Une telle collaboration d’affaires met l’accent sur le caractère attractif de la société Bwin en tant que partenaire B2B. En effet, sa gamme de services de jeux, de produits, de méthodes de paiements et ses autres systèmes de prestation sont parmi les meilleurs du marché en ce moment.
On remarque donc que même les marques les plus coriaces se lancent dans l’épopée des jeux en ligne. C’est pour Bwin une chance à ne pas manquer du fait de l’implantation conséquente de ce média français dans le domaine du sport. Orange, service de téléphonie mobile et d’internet, avait déjà adopté une stratégie similaire : les résultats obtenus ont par ailleurs été très fructueux.
En outre, Bwin avait fait l’acquisition il y a un peu plus d’un an de la société numérique italienne Gioco Digitale, un organisme idéalement positionné qui avait permis à Bwin de tirer profit des opportunités offerts par le marché des jeux en ligne dans ce pays. Manfred Bodner, l’un des CEO de Bwin en Europe avait alors souligné le fait qu’un tel « engagement s’étendait sur le plus grand marché des jeux d’argent en Europe continental ». En effet, les investissements antérieurs de Bwin, et notamment ceux du sponsoring du Milan AC, ont permis à la marque Bwin de cumuler un maximum de bénéfices grâce à l’élargissement du groupe en Italie.
L’opération qui est prête à s’effectuer en France devrait par conséquent répondre aux mêmes exigences. Et il y a fort à parier que les résultats de Bwin seront tout aussi prometteurs dans notre pays tricolore !